Pour intégrer l’ordinateur en classe, dans un souci d’efficacité et pour ne pas placer l’enfant en situation d’échec, il est primordial qu’il soit à l’aise avec son installation et que le clavier ne lui soit pas inconnu. Plus le moyen sera utilisé, plus l’enfant prendra du plaisir à gagner en autonomie et ainsi effacer ses difficultés et/ou handicap.

Chez un individu « standard », sans difficulté particulière, l’on évalue la progression d’apprentissage de la dactylographie à 2 lettres par semaine. Cette acquisition prendra donc plusieurs mois. Un processus relativement contraignant, il est donc essentiel d’encourager cet apprentissage par des séances quotidiennes courtes et ludiques. Différents logiciels, peu onéreux ou gratuits, existent sur le marché et sont très appréciés.

Selon l’enfant, il est probable qu’il ne soit jamais capable de dactylographier à 10 doigts, dans les règles de l’art. Ne désespérez pas, ce n’est pas un problème en soi, n’oubliez pas que l’objectif n’est pas de participer à des concours internationaux de dactylographie de vitesse, mais de remplacer la graphie et d’être plus rapide et plus lisible qu’avec une écriture manuscrite. Si à cause de limitations fonctionnelles, l’enfant n’est pas en mesure de dactylographier à 10 doigts, ne diabolisez pas la frappe « épervier », qui consiste à dactylographier à deux indexes de manière alternée, cela peut être une première approche d’exploration qui peut selon les cas se révéler efficace à moyen et longs terme.

Les enfants hémiplégiques pourront être aidés à l’aide de claviers spécifiques et/ou méthodologies de frappe à 5 doigts, permettant de dactylographier aussi efficacement et rapidement qu’à 10 doigts.